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Ce que je vais écrire ici, beaucoup de personne l'ayant vécu, pour ne pas dire la totalité, ne voudrons jamais le lire et je dois dire que je les comprends. J'écrirais ce qu'il s'est passé pour que les personnes ne l'ayant pas vécus comprennent, comprennent pourquoi et comment notre monde tel que nous le connaissions a été détruit. J'écrirais seulement comment cette nuit c'est passée pour moi car c'est la seule version dont je peux jurer être vraie. Je ne suis pas historien et je ne veux pas réécrire le passé. 
 
 
 
1] Le commencement. 
 
 
 
La journée avait été longue pour moi. Il avait fait particulièrement chaud et le temps commençait à tourner à l'orage. Je venais de monter dans ma chambre, il était aux environs de 23h30. Je m'installa à ma fenêtre pour fumer une clope et pour prendre l'air. J'en profitais pour regarder les étoiles. J'entendais au loin comme un feu d'artifice sans pouvoir distinguer ses lumières. Du coin de l'œil, je voyais les lueurs des éclairs blancs. Dans le ciel, je voyais la petite lumière d'un avion qui volait très haut, et j'avais l'impression qu'il allait plus vite qu'à l'habitude et même qu'il déviait sa trajectoire pour la reprendre très vite. J'entendais, devant moi, les chauves-souris qui parlaient entre elles, et toujours les boums artificiels. Puis il y eu une grande détonation (grande par le bruit et non la durée) et les oiseaux de la nuit ce turent. Soudain, un énorme éclair venu s'abattre à quelques mètres a côté de chez moi. Le vacarme de l'impact me fit me jeter à terre de peur, comme pour me cacher de celui-ci. J'étais au sol, tétanisé. J'écoutais, mais rien, un grand silence. Mes grands-parents, chez qui j'étais en vacances, dormaient toujours, je le savais car après quelques secondes de calme, j'entendis ma grand-mère ronfler comme la seconde d'avant comme si rien ne s'était passé. J'attendis un instant mais rien ne se passa et je me demande bien ce qu'il aurait pu se passer. Tout doucement, je me releva et me dirigea vers ma fenêtre pour remarquer que rien n'avait changé, ni les conversations passionnées, ni la chaleur de l'été. L'orage semblait encore loin mais sans le savoir, l'éclair qui s'était abattu dans le champ voisin devait m'annoncer que la tempête était proche. Je regarda une dernière fois le ciel et vis une étoile filante. Je m’entends encore penser "ah quelle chance d'en revoir une depuis le temps". Mais mon sourire partit très vite quand je n'en revis pas une mais des centaines. La peur me revint quand une voix ni masculine, ni féminine me murmura ces mots avec un timbre apaisant " aide moi... cours....tue". Je ne sais pas pourquoi je me suis éloigné de la fenêtre et je pensais que je devenais fou. Puis d'autres sont venues, des cris, je ne pouvais distinguer ce qu'elles disaient ni même reconnaitre celles qui me paraissaient familière.  
Enfin ce supplice s'arrêta quand moi même je poussa un grand cri et m'évanouis. Quand je me suis réveillé, mes grands-parents étaient dans ma chambre. Je leur expliqua que je ne savais pas ce qui c'était passé et que j'étais très fatigué. Mais hélas, je ne pu m'endormir. Tout redevins calme, sauf dans ma tête. Qu’est-ce qui venait de se passer ? Et cet éclair, pourquoi un seul et de cette violence ? Il commença à pleuvoir à petite goute, j'ai toujours aimé sentir la petite pluie d'été couler sur mon visage, la tête en direction des étoiles, les yeux fermés, c'est ce que je fis ce soir là. Je sentis comme mon esprit sortir pour aller rejoindre les nuages. Je passa mes mains sur mon visage puis dans mes cheveux pour les mettre en arrière. J'ouvris les yeux, regarda un instant le ciel pour enfin revenir en position de départ, le regard droit devant moi. Deux yeux phosphorescents me regardaient, ceux d'un chat. Je resta figé là, non pas par peur, mais pour savoir ce qui pourrait se passer, il miaula et disparu. Il ne restait que ces deux petits yeux qui n'étaient en fait que deux lucioles qui vinrent jusqu'à moi, juste devant mon visage, puis j'entendis une petite voix me susurrer "suis nous, nous te montrerons le chemin". Après ces mots je remarqua qu'il n'y avait plus aucun bruit et je peux vous dire que même le silence peut être assourdissant. Après quelques secondes en suspension dans l'air, ces deux amies s'envolèrent doucement et plus elles montaient et plus mon esprit s'envolait avec eux et mon corps tomba. Quand je revins à moi, j'étais en tailleur, les mains jointes, le dos courbé et la tête tournée vers la terre. J'avais l'impression d'être né à l'instant, dans ce trou. J'ouvris les yeux mais je ne voyais plus. Je ressentais juste plus les choses, je ne voyais pas le champ dans lequel j'étais mais je sentais que j'y étais, celui à côté de chez mes grands-parents, celui ou l'éclair tomba. Il ne pleuvait plus. Je me leva. " Et je fais quoi maintenant?" me suis-je posé à moi-même, " Il fait encore nuit ?". J'essaya de crier mais aucun son ne sorti. Je quitta terre de quelques mètres. "Suis-nous, nous te montrerons le chemin" à ces mots une force m'emporta avec elle, j'étais devenu son pantin et je ne savais où elle m'emmenait. Je sentais que je passais à travers les plus hauts arbres, puis les immeubles, tout allait très vite, enfin je me retrouva lancé contre un mur qui faisait la jonction avec un sol inconnu. 
J'entendais des cris de femme, des cris de peurs, comme si une personne se débâtée. 
 
J'ouvris mes yeux. La pièce où j'étais, certainement un salon, n'était pas très grande, devant moi, au bout de la pièce, un grand miroir avec écris dessus "tues" au rouge à lèvre. Je me leva et remarqua que sur la table il y avait un pistolet, un colt double eagle chargé, je le prend et regarde à nouveau le miroir, l'inscription avait disparu. Je pris l'escalier, à gauche de la table, pour aller à l'étage, tout en gardant le pistolet avec moi, prés à être utilisé, dans ma main droite. Je savais que les marches auraient du craquer, mais bizarrement elles restaient silencieuses. Il faisait plutôt sombre dans cette partie de la maison. L'escalier menait à un petit couloir, trois portes à gauche ; deux à droite et une au fond, seule la porte du fond, celle d'où venaient les cris, était entrouverte et un peu de lumière s'en échapper. J'avançais calmement, doucement, sans faire de bruit. Arrivé à la porte, je regardais par l'ouverture. Une jeune fille allait se faire violer par trois gars déjà presque nus. Je donna un coup de pied dans la porte pour l'ouvrir, les gars me regardèrent. 
" tiens un nouveau participent ! Tu veux participer ou juste regarder ? Mais attends faut payer avant d'entrer sauf si t'as une invite ! Quoi t'as vu de la lumière et tu t'es dis que tu pouvais venir voir ?"-"ouais trois gars une fille, je me suis dis si jamais vous aviez envie d'un deuxième cul pour vous éclatez je peux toujours servir"-"Mais c'est qu'il est drôle en plus ce suceur de bite, ba quoi raclure à manche on te fait peur, rentre, tu va voir on va s'éclater, enfin pas au tant que ton cul mais tu va voir tu vas bander !"-"Cool en plus j'ai trouvé un jouet sur la table en bas, ce serait con de ne pas l'utiliser!" 
Je leur montra le pistolet, je visa le mec qui me parlait et appuya sur la détente. 
"Oups, c'est si sensible ces ptits trucs la !" 
Le mec tomba en arrière. Je visa celui à ma droite. Le dernier suivit très vite. 
La fille, dans la vingtaine ; nue ; des marques de coups sur le corps, avait encore peur.  
" R'habille toi tu vas avoir froid."-"Merci" 
Sa voie était faible, elle pleurait encore alors qu'elle n'avait plus rien a craindre. Moi ? Pensait-elle que j'allais lui faire du mal ? 
"Je crois qu'on a plus rien à foutre ici, moi en tout cas, je me casse."-"Et moi tu veux que j'aille où..."-"Écoutes. On ne se connait pas, et c'est pas parce que je t'ai, on va dire sauvé, que tu dois me remercier en restant accrochée à mon cul."-" Mais merde tu sais qui tu as butté ? Et pour qui ?"-"Non et j'en ai rien à foutre."-" Fais ton malin mec mais là tu vois tu viens juste de butter trois gars de gaettle fine et moi je suis l'une de ses putes, on est tout les deux dans la merde."-" Je t'ai dit que j'en avais strictement rien à foutre et si tu veux je peux te descendre comme ca t'arrêteras ptre un peu de me faire chier avec ton gaettle." 
Je la pointais du bout du canon. 
"Ça ne servirait a rien de me descendre, c'est pas moi le problème, ton problème pour l'instant ca va être les autres mecs qui travaillent pour lui et qui vont arriver après le boucan que t'as fait."-"C'est vrai j'aurais du te laisser entre leurs mains."-"Non je t'ai déjà dis merci pour ca. Soit tu les tus tous soit c'est toi qui crève, moi je suis quasiment sur d'y passer sauf si tu les tus avant."-"Tu m'as pris pour taxi driver ? D'ailleurs si tu veux tout savoir, les cons dont tu parlais sont déjà là. Ils sont dans les escaliers."-"Ils en ont aussi si tu veux"-"Ok prends en un et cache toi." 
Je pris un pistolet et elle en pris deux. 3. Elle se dirigea vers l'armoire, à gauche du lit. 2. Elle y entra. 1. Je me retourne. 
"On sait que vous êtes là, alors sortez, toi la pute et ton mec ! Sortez et vous crèverez en souffrant moins mes cocos." 
Les deux colts tournés vers le couloir. Je tire une fois avec mon double eagle. 
"C'est con tu viens de gâcher une balle. Non pas qu'elle aurait pu te servir mais quant même !" 
Un court silence. Le premier gars passe devant la porte et est maintenant à gauche. 
"Ce con est tout seul et bien devant la porte, impossible de le louper. Mec je te laisse quelque seconde pour faire ta dernière prière." 
Un court silence. Je sens qu'ils ont peur, non pas de mourir, mais plutôt d'être blessés, de sentir la douleur. 
Je me met en tailleur, toujours les colts pointant devant moi. Qu'attendent-t-ils ? 
"Bon c'est pas que je commence à m'ennuyer mais c'est que j'ai d'autre truc à faire que de passer la nuit avec vous."-"ok mecton tu l'auras voulu." 
Un mec sort de la droite, tire, me loupe, la fenêtre du fond se brise. Entre deux balles, je tire, headshot, il tombe. 
Les deux derniers, droite et gauche, sortent. Même schémas. 
Je suis toujours en vie, aucune blessure. La fille dans l'armoire respire plus vite, je l'avais oublié celle la. 
"C'est bon tu peux sortir. Moi je me casse." 
Je me lève.Elle sort. Je la regarde une dernière foi. 
"Je pense que je peux encore te remercier." 
Elle me fit un petit sourire, elle avait toujours peur. Je sentais venir le même vertige que tout à l'heure, je savais donc que j'allais partir mais où ? 
" prend ca t'en aura plus besoin que moi." 
Je lui lança les pistolets. 
"Mais..."-"Chute..." 
Je ferma les yeux et devins invisible aux siens. 
Je redevins la marionnette de je ne sais qui. Est ce que j'étais là juste pour elle ou pour autre chose ? Je sortis de la maison par le toit, il pleuvait. 
Même schémas que tout à l'heure. Je me réveil le cul par terre devant une des plus grandes banque du pays. Je ne sais pas quelle heure il était mais il faisait déjà nuit et les lumières étaient encore allumées. Il y avait une place devant la banque, j'y était au centre. Derrière moi, une fontaine. L'enseigne de la banque m'éclairait en pleins la figure, j'inspira un bon coup. Je me leva et regarda tout au-tour de moi. Des arbres sur le coté des routes, les voitures, la fontaine et la banque. Je m'étira un peu, puis je me gratta le dos et partie devant moi. Je traversa le reste de la place puis la rue. 
 
Je m'arrêta devant la banque. Je remarqua que quelqu'un avait fait pareil. Je tourna la tête vers elle, une jeune fille, dans la même position que la mienne. 
Nous restâmes comme ça à se regarder pendant un peu plus d'une minute. 
Elle était un peu plus petite que moi, cheveux longs jusqu'au milieu du dos,tee-shirt noir, jeans, pieds nus. 
Nous retournions notre tête vers la banque en même temps puis nous attendîmes, quelque chose, un signe, une idée de ce que nous devions faire. 
Elle me dit avec une voix neutre que nous devrions peut être rentré de-dans, et dès qu'elle finit de parler, nous rentrâmes dans la banque. 
Arrivés dans le hall d'entré, un homme en costume noir-cravate, vint vers nous. Il nous dit que tout était près et que nous n'avions plus qu'à le suivre dans la chambre. Nous montâmes les grands escaliers devant nous jusqu'à cette chambre forte où il y avait plusieurs explosifs et des files qui partaient dans les pièces à coté, puis l'homme partit avec un petit rire et en laissant la porte ouverte pour que nous partions si " il devait se passer la Chose". 
La fille alla s'asseoir en tailleur devant le dispositif. Je m'avança à coté d'elle, puis tout en se regardant, elle m'annonça que tout dépendait de moi et me demanda si je voulais vraiment finir ce que j'avais commencé. Qu'est ce que je pouvais faire à cet instant ? Aller me chercher un menu enfant dans le fast food d'accoté ? J'appuyai juste sur le détonateur, qui déclencha la minuterie, cinq minutes pour partir. De toute façon je n'avais pas vraiment faim. 
La fille se releva, me fit un sourire et nous repartîmes vers la sortie. La banque était totalement vide et silencieuse, nous pouvions même entendre les clics de la minuterie. 
Dehors, il y avait une vingtaine de personne assit sur la place au même endroit où je me réveilla. La fille qui m'accompagnait depuis tout à l'heure, courut les rejoindre. Je marchais calmement vers eux quand la banque explosa derrière moi. Je fus projetais sur le sol par le souffle. Toujours à terre, je regardai la banque ce consumer, l'explosion avait fait jaillir une bonne partie des billets maintenant en feu. Le spectacle continua par des feux d'artifice qui sortait de la banque et d'un peu partout au tour. J'entendis les gens crier soit de joie, pour ceux derrière moi,et de peur pour les autres. L'homme de la banque courrait sur la place, maintenant le pantalon aux pieds, sa cravate sur la tête et juste sa chemise blanche entre-ouverte, en criant à qui pouvait encore l'entendre "C'est la fin de notre Monde, que dieu bénisse ce jour !". 
Je me leva et regarda tout au tour de moi, ne comprenant pas ce qui ce passait, comme si je venais de me réveiller une nouvelle foi sur cette place. 
La police et les pompiers arrivèrent très vite. Une foi l'homme délirant arrêté, la foule calmée, la situation maitrisée, les gigantesques écrans qui recouvraient les immeubles de la ville et diffusaient des chaines de télévisions, montraient ce qu'ils appelèrent l'attentat du siècle, c'est-à-dire quelque images prises par des cameras de surveillances puis celles récupérées dans la banque où l'on me voit en compagnie de l'homme en costume noir. On pouvais impeccablement distinguer mon visage, mais aucune trace, sur aucune des vidéos, de la fille qui était avec nous.  
je la recherchais du regard puis très vite quelque personnes me reconnurent. Je n'attendais qu'à m'envoler comme il y a quelques minutes, mais rien, aucun signe de ce que je devais fair, où aller, de la petite voie dans ma tete.  
Enfin je réenttendisla petite voie,"cours", et la première idée qui me vint fut de prendre le métro, étrange peut-etre, mais je courrus vers la bouche la plus proche. Une fois à l'interrieur, dans la rame, je remarqua qu'il n'y avait que moi et un vieux clodo puant je ne sais quel alcool. L'odeur était insupportable, mais au moins il n'y avait personne pour me reconnaitre. Le vieux poicreux se leva et vint vers moi, sur un siège devant moi. On se fixa avant qu'il ne dise "Hey toi !Sors au prochain arret et dirige toi vers le murs à droite, prends l'extincteur et fais ton devoir." Voila maintenant les ordres donnés par un vieux puant la gniole. Et puis quoi encore ? Bien-sur que je vais sortir de cette rame le plus vite possible.

   
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